Elevage

Élevage

Élever ??
Une passion !!

Nos chiens sont nourris avec :

Nos débuts

Notre première nichée est née à Shadowy-Valley en février 1988

Les « Labradors of Shadowy-Valley » existent donc depuis plus de trente deux ans, et depuis le premier jour, ils ne cessent de répandre  joie et bonne humeur  autour d’ eux.

Que ce soit comme compagnon de promenade, comme chien de décombres, en show beauté, en concours de travail, comme chien de chasse et encore en tant que chien d’ aide aux malvoyants ou aux personnes à mobilité réduite, ils portent haut les couleurs de leur élevage.

Nos chiens sont bien sûr inscrits au livre des origines saint-Hubert. (pedigree SRSH)

Ils sont libres de tares oculaires( p.r.a. et cataracte) et nos lices et étalons sont exempts de dysplasie. (HD)

Exemplaire du pedigree de la SRSH

Naissances !

Nos chiots naissent à la maison dans la salle de séjour, où nous les avons toute la journée sous les yeux.

Nous pouvons ainsi observer leur façon d’ être et de faire, et avec l’ aide de leur mère, leur donner une sociabilisation optimale.(Je sais, sociabilisation n’est pas au dictionnaire, mais ne dit on pas sociable? Alors je laisse socialisation à d’autres et garde ce qui devrait être un néologisme.)

Aïda : Nichée du 20/02/1992

Une très belle nichée de jaune! le père était le Multiple champion :

Receiver of Cranspire.

Certains de ces chiots sont devenus champions, mais tous auraient pu le devenir.

En outre, ils s’habituent aux bruits les plus divers ; aux jeux d’enfants, à la musique, la sonnerie, les coups de feu qui claquent au dehors lors de l’ entraînement des adultes, etc.

À partir de la 4ème. semaine, nous les habituons à être manipulés et à se présenter.  

Mony, Aïda, Jack et Tania adoraient la musique;  

et  chaque fois que je prenais la guitare ils étaient là ;

ils avaient l’air de dire :  » Vas-y copain ; fais nous voir les étoiles »

Je sais que ce n’étais certainement pas très original, mais j’ entonnais alors  « Les copains d’ abord ».

Cela facilite le contact avec les juges en show, ainsi qu’ avec le vétérinaire lors des vaccinations ou autres contrôles, et surtout, lorsqu’ils nous quittent. Cela leur permet aussi de s’ adapter plus facilement  à leur nouvel environnement.

Dès qu’ils commencent à manger seuls, les chiots quittent le living pour la nursery.

Suivant les nichées le sevrage peut commencer aux environs de la 5ème semaine.

Voici 3 chiots « en pose » ; ci-dessus à gauche, « Joy », une femelle chocolat née le 16 novembre 2008.

A droite, Hermione, une femelle noire née le 16 septembre 2008.

Toutes deux sont de très beaux modèles en présentation ; mais Tania, photo ci-contre, prise à 8 semaines en 1992 reste un modèle de référence ; c’est ce modèle auquel on aspire toujours.

Tania, « Qeenreceiv of Shadowy-Valley », devenait Championne à 2 ans et demi.

Très souvent aussi, nous donnons un coup de pouce à la maman, en donnant des biberons de lait de chienne aux chiots ; surtout au début, pour aider les derniers nés à récupérer le retard pris par rapport aux autres, nés parfois 15 à 20 heures avant eux.

Cette proximité journalière avec les chiots, nous apporte une très grande complicité, et nous permet de les sociabiliser plus aisément.

Et un biberon sur le dos, certains adorent !

D’autres par contre, préfèrent une position plus classique.

 

 

D’ où une certaine « reconnaissance du ventre »,

les chiots se ruant tous très souvent vers leur mère « nourricière »

 

 

Ci-contre, une superbe nichée de jaunes et de noirs !

En observant bien, on peut remarquer une très bonne tête, une très belle arrière-main et un superbe fouet.

Hélas, depuis un certain temps, il est à déplorer que, hormis quelques exceptions, les Labradors ne sont plus exactement ce qu’ils étaient.

Ceux qui sont présentés en shows beauté ressemblent souvent à de petits cochons de lait, et ceux présentés en concours de travail, à l’ inverse, sont super légers*, et pour la plupart, ne ressemblent plus à rien de connu chez le Labrador; la couleur mise à part .

Il faut savoir que depuis quelques années, pour justement contrer ces « little piggs » qui bougent à peine, certains anglais féru de « travail »!!?? ont voulu « donner » plus de vitesse au labrador, et ont imaginé des croisements issus de mariages entre Labradors et petits lévriers italiens ; ils l’ont imaginé et ils l’ont fait. Malheureusement, ils n’ont pas pris le temps d’asseoir cette retrempe ni de prendre plusieurs générations afin d’éliminer les défauts que ce croisement n’a pas manqué de donner. Dès lors ils ont mis sur le marché des chiens qui certes, ont des qualités de travail indéniables, mais qui en morphologie et au point de vue caractère, n’ ont plus rien à voir avec le Labrador.

Depuis, il y à donc deux tendances; a) les Labradors dits de beauté, et b) les Labradors dits de travail

Un point commun toutefois ; leur taille qui tend à aller plus vers le petit que vers le moyen. Il va sans dire que aucune de ces deux  caricatures ne correspondent au standard de la race tel qu’ il est écrit dans le stud book anglais. ( voir Standard du Labrador Retriever)  

Mais le plus grave, c’est que les instances officielles ne réagissent pas, laissant ainsi croire aux personnes découvrant la race, que ces chiens sont biens « typés », alors qu’en réalité, ils sont le prototype de la déchéance d’une race trop en vogue.

      Entre les deux, il y a des éleveurs, qui comme nous, ne veulent pas sacrifier cette magnifique race à la mode du petit enrobé en shows beauté, ni à la mode du « fend-la-bise » poids plume, qui pour la plupart travaillent et chassent le nez en l’air.

Heureusement, nous sommes encore quelques uns à élever avec des lignées de chiens qui sont beaux, qui ont encore de « l’air en dessous de la poitrine » et qui savent encore travailler comme des vrais labradors ; la preuve en est que nous avons fait de très beaux résultats et même gagné avec certains chiens sur les deux disciplines.

   Il faudrait se mettre dans la tête que le Labrador Retriever est autre chose qu’un chien « dit de travail », autre chose qu ‘une photo de mode, que des hanches, des coudes ou encore des yeux ; il est vrai que c’est toujours très tentant d’ unir les meilleurs ou les plus beaux, mais par pitié, pas en dépit du bon sens !

Les éleveurs doivent faire en sorte de garder les qualités du Labrador avant d’ essayer de soi-disant les

améliorer ; ils doivent surtout se souvenir que bien souvent, le mieux est l’ennemi du bien !

La dérive, car cela en est une, va jusqu’à présenter des Labradors à têtes molossoïdes en show, et de véritables petits lévriers en concours de travail; pire, nous en avons rencontré avec un caractère impossible, et d’ autres hélas, qui faisaient montre d’ une agressivité inquiétante, non seulement envers les autres chiens, mais aussi, ce qui est beaucoup plus grave, envers les autres maîtres. 

 Ces dérives sont souvent l’oeuvre de personnes qui se prétendent éleveurs, mais qui font fi des principes élémentaires de l’élevage, ignorant complètement la génétique et la généalogie, et balancent à la poubelle, le faramineux travail des Lords anglais de la fin du 19è et du début du 20è siècle. Ainsi, souvent, ils ne regardent que la plastique ; exemple : on marie un « beau  mâle » et une « belle femelle » ; sans se soucier de savoir si ils ne sont pas tous deux dominants ou si ils n’ ont pas un petit ou un grand défaut commun, qui, si il est « redoublé » peut s’ avérer catastrophique. 

Pour les Labradors dits « de travail », certains éleveurs ne regardent que les résultats ; et du moment qu ‘ils soient bons, on marie. Ceux qui ne regardent que les hanches, les yeux ou les coudes, font pareil ; et tant pis pour la dynamite qui sortira de la mère, et tant pis pour les gosses qui risqueront d’ y laisser une oreille, un doigt ou une joue. 

Les quelques lignes qui précèdent, ne sont hélas pas de la fiction et nous avons tenu à le faire savoir afin que les futurs maîtres fassent très attention lorsqu’ils achèteront un chiot

Malheureusement, d’autres races subissent le même sort. 

Choix du chien

D’ un physique agréable, très sympathique, le Labrador est d’abord choisi pour son caractère et sa docilité.

Prototype même du chien « passe partout », doté d’une grande intelligence et d’une gentillesse à toute épreuve. Calme à l’ intérieur d’une maison, autant que joueur et sportif à l’ extérieur, le Labrador possède surtout un formidable « will to please », ce « vouloir faire plaisir » qui le caractérise tant, et qui fait que souvent on crie grâce quand  pour la énième fois, il nous rapporte quelque chose pour montrer qu’il ne nous a pas oublié.

En outre, ce merveilleux animal, ce compagnon idéal, est surtout un ami en qui on peut avoir toute confiance.

Alexandre est bien gardé : avec du noir… 

Puis avec du jaune.

Alexandre et Sophia : Un chien qui s’endort à côté d’un enfant malade, cela apporte un grand réconfort à l’enfant.

« A cheval » : Alexandre & Winny.

L’enfant doit pouvoir s’épanouir avec l’animal mais jamais il ne doit devenir un tortionnaire ni le chien un martyr.

Les parents devront veiller au bon déroulement des choses.

Voilà ce que l’on peut attendre d’un Labrador « bien né », c.a.d. d’un chien issu d’un mariage bien réfléchi.

Bien sûr, une éducation donnée dans un club ne peut qu’apporter un gros « plus » tant au chien qu’au maître, car, croyez en mon expérience, il est souvent plus difficile d’éduquer le maître que le chien.

Mais ensuite ; quelle joie et quel plaisir !

Rappelez vous qu’avec un chien bien éduqué, on peut aller partout.

Buts

Avec notre élevage, nous avons pour objectif de faire en sorte que nos chiens soient à la fois beaux et bons ; c’est à dire, qu’ils puissent briller tant en show beauté que lors de field-trials ou de workingtests, mais aussi tout simplement à la chasse, qui est, rappelons le quand même, la première raison d’être de tous les Retrievers

Pour ce faire, il n’y a pas 36 solutions ; en partant du principe, que le mariage donnera des chiots qui seront tels que le standard de la race l’exige, il faut prendre le temps de les éduquer.      

                     Suivant nos possibilités, nous parvenons  à concourir quelques fois sur une année, et il est très agréable de constater que tant en travail qu’en beauté, plus de 75% de nos sorties se sont soldées par des succès, ce qui montre, si besoin en est, qu’avec un peu de bonne volonté, il y a moyen de très bien faire et de  garder les qualités intrinsèques du Labrador.

Mais en dehors de toutes ces considérations, il est une chose que tout l’or du monde ne pourra jamais payer ; ce sont les battements joyeux et spontanés de la queue d’un Labrador